Bālis II : histoire de Bālis et fouilles des îlots I et II / André Raymond et Jean-Louis Paillet
Niveau de l'ensemble : Fouilles de Bālis-MeskénéLangue: français ; du résumé, français ; du résumé, anglais ; du résumé, français.Pays: Syrie (SY).Publication : Damas : Institut français de Damas, 1995 • Paris : diff. A. MaisonneuveDescription : 1 vol. (168 p.) : ill., couv. ill. en coul., cartes ; 28 cmCollection : Institut français de Damas, 1815-4697, 151ISBN: 2-901315-18-6.Dewey: 930Résumé: Du IXe millénaire à nos jours, l'homme ne cessa d'être séduit par la vallée du Moyen Euphrate et le site de Bālis fut particulièrement recherché. Mureybet, non loin de Bālis, nous livre les premières maisons construites par l'homme au Néolithique et c'est dans cette vallée que, de chasseur prédateur, il devient cultivateur. À l'époque du Bronze (IIe et IIIe millénaires) c'est la fondation d'Émar, qui deviendra la Barbalisses des Romains et des Byzantins, puis, à l'époque arabe, Bālis. Ce tell témoigne donc de plusieurs siècles d'histoire. Bālis II nous livre les résultats des fouilles entreprises pour la période arabe, entre 1970 et 1975, par L. Golvin, J.-L. Paillet et A. Raymond. Dans une première partie, André Raymond jette une lumière nouvelle sur cette ville de Bālis enfin retrouvée, et, en une vaste fresque, la situe dans l'ensemble de l'histoire arabe de la Syrie du Nord. Ce faisant il en évoque le curieux destin. Les nombreux textes historiques et géographiques qui nous rapportent les événements de cette période prennent une vie nouvelle au contact des découvertes de l'archéologie, témoignage précieux d'une collaboration entre les textes et le terrain, l'histoire et l'archéologie. De par la qualité de son site, sur une hauteur le long de l'Euphrate, frontière naturelle, Bālis joue un rôle tant stratégique que commercial et culturel : tout au long de l'histoire arabe, son destin est étroitement lié à celui d'Alep. Tantôt rattachée aux grands empires, tantôt fragile émirat essayant de garder son indépendance à leurs frontières, Bālis est toujours convoitée par des conquérants tant son importance stratégique est grande : entre Alpe et la Mésopotamie, port sur l'Euphrate, Bālis est une étape importante sur la route reliant la Méditerranée au golfe Arabo-Persique. Enfin, Bālis fut aussi un centre culturel important qui donna de nombreux savants. Fortifiée pour la dernière fois par les Mamelouks, Bālis en butte à l'invasion mongole et ayant perdu son importance stratégique, est désertée par ses habitants. Après 1260 elle cesse de jouer son rôle et disparaît de l'histoire. Elle faillit cependant revivre au XIXe siècle à la suite d'une tentative de réutilisation, comme place forte, par les Ottomans, mais cette tentative fut éphémère. Le Mandat britannique tenta d'utiliser Bālis comme port de commerce sur l'Euphrate. Cette nouvelle tentative n'eut pas de suite. Visitée au XIXe siècle par les voyageurs elle est mentionnée comme un site désert et ruiné. Retrouvée par les archéologues, Bālis devait disparaître sous les eaux montantes du Lac el-Assad en 1975.Bibliographie: Bibliogr. p. 153-158.Sujet - Nom commun: Fouilles archéologiques Bālis (ville ancienne) | Excavations (Archaeology) -- Syria -- Bālis | Antiquités, Syrie Sujet - Nom géographique: Bālis (ville ancienne) | Syria -- Antiquities | Bālis (Extinct city) -- Antiquities Type de document:
Résumés en français, anglais et arabe
Publications de l'Institut français de Damas = PIFD
Bibliogr. p. 153-158
Du IXe millénaire à nos jours, l'homme ne cessa d'être séduit par la vallée du Moyen Euphrate et le site de Bālis fut particulièrement recherché. Mureybet, non loin de Bālis, nous livre les premières maisons construites par l'homme au Néolithique et c'est dans cette vallée que, de chasseur prédateur, il devient cultivateur. À l'époque du Bronze (IIe et IIIe millénaires) c'est la fondation d'Émar, qui deviendra la Barbalisses des Romains et des Byzantins, puis, à l'époque arabe, Bālis. Ce tell témoigne donc de plusieurs siècles d'histoire. Bālis II nous livre les résultats des fouilles entreprises pour la période arabe, entre 1970 et 1975, par L. Golvin, J.-L. Paillet et A. Raymond. Dans une première partie, André Raymond jette une lumière nouvelle sur cette ville de Bālis enfin retrouvée, et, en une vaste fresque, la situe dans l'ensemble de l'histoire arabe de la Syrie du Nord. Ce faisant il en évoque le curieux destin. Les nombreux textes historiques et géographiques qui nous rapportent les événements de cette période prennent une vie nouvelle au contact des découvertes de l'archéologie, témoignage précieux d'une collaboration entre les textes et le terrain, l'histoire et l'archéologie. De par la qualité de son site, sur une hauteur le long de l'Euphrate, frontière naturelle, Bālis joue un rôle tant stratégique que commercial et culturel : tout au long de l'histoire arabe, son destin est étroitement lié à celui d'Alep. Tantôt rattachée aux grands empires, tantôt fragile émirat essayant de garder son indépendance à leurs frontières, Bālis est toujours convoitée par des conquérants tant son importance stratégique est grande : entre Alpe et la Mésopotamie, port sur l'Euphrate, Bālis est une étape importante sur la route reliant la Méditerranée au golfe Arabo-Persique. Enfin, Bālis fut aussi un centre culturel important qui donna de nombreux savants. Fortifiée pour la dernière fois par les Mamelouks, Bālis en butte à l'invasion mongole et ayant perdu son importance stratégique, est désertée par ses habitants. Après 1260 elle cesse de jouer son rôle et disparaît de l'histoire. Elle faillit cependant revivre au XIXe siècle à la suite d'une tentative de réutilisation, comme place forte, par les Ottomans, mais cette tentative fut éphémère. Le Mandat britannique tenta d'utiliser Bālis comme port de commerce sur l'Euphrate. Cette nouvelle tentative n'eut pas de suite. Visitée au XIXe siècle par les voyageurs elle est mentionnée comme un site désert et ruiné. Retrouvée par les archéologues, Bālis devait disparaître sous les eaux montantes du Lac el-Assad en 1975 4e de couverture